Location en noir: risque d'expulsion pour ceux qui ont signalé

La Cour constitutionnelle a rejeté la mini-amnistie accordée aux locataires qui dénonçaient les noirs qui risquent désormais d'être expulsés. Voici le détail.

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La Cour constitutionnelle a rejeté la mini-amnistie accordée aux locataires qui dénonçaient les noirs qui risquent désormais d'être expulsés. Voici le détail.

La Cour constitutionnelle a de nouveau rejeté la loi contre les loyers noirs prévue par le législateuravec pour conséquence que les locataires qui ont dénoncé le propriétaire sont désormais en danger d'être expulsés. Pour résumer les faits, tout part du décret législatif n. 23 de 2011 qui prévoyait la possibilité pour les locataires de déclarer leurs propriétaires qui louaient illégalement. Suite à la réclamation, le locataire pouvait enregistrer le bail par lui-même avec l'avantage d'avoir un contrat de durée 4 + 4 et l'application d'un loyer annuel inférieur, c'est-à-dire égal au triple du revenu cadastral, en plus 75% de la mise à jour Istat à partir de la deuxième année. En pratique, des avantages pour le locataire qui se traduisent par de lourdes pénalités pour le propriétaire du bien loué en noir.

Cependant, la Cour constitutionnelle avec la sentence no. 50 de 2022-2023 avaient déclaré ces dispositions illégitimes étant donné que le Gouvernement en adoptant le décret est allé au-delà de ses pouvoirs avec la conséquence que les contrats enregistrés par les locataires suite à la plainte après le 6 juin 2011 (c'est-à-dire lors de l'entrée en vigueur du décret 23 de 2011) étaient nulles et le propriétaire du logement pouvait procéder à l'expulsion sans encourir de super sanctions.

Pour remédier à ce problème, le Gouvernement avec le Plan de Logement (loi n ° 80 du 23 mai 2022-2023 ) avait établi que, jusqu'au 31 décembre 2022-2023, les effets produits et les relations juridiques nées sur la base des contrats de bail enregistré par les locataires, conformément au décret législatif no. 23.

Maintenant, la situation change à nouveau avec le deuxième rejet par la Cour constitutionnelle avec la phrase no. 169 de 2022-2023 qui a déclaré cette mini-amnistie inconstitutionnelle avec pour conséquence qu'à ce jour de nombreux locataires qui ont dénoncé le noir devront payer les arriérés de loyers ou s'exposer à des procédures d'expulsion.