Contenu traité
- Les dimensions des conteneurs
- Un sol toujours neuf
- L'EAU
- APRÈS TROIS JOURS D'ABSENCE: QUE FAIRE?
En fonction de notre disponibilité de temps à consacrer à l'humidification, nous devons faire des choix stratégiques pour l'aménagement du balcon: tout d'abord le choix des contenants puis des espèces.
Les dimensions des conteneurs
Le choix du contenant est d'une importance fondamentale, non pas tant pour le type de matériau (tout va bien) que pour la taille . De grands pots, c'est-à-dire larges et profonds, permettent d'accueillir une plus grande quantité de terre et de retenir plus d'eau lors du mouillage . Cela se traduit par la possibilité de cultiver un plus grand nombre de plantes , des sujets plus grands, ayant des systèmes racinaires grands et forts car ils sont libres de pousser sans limites d'espace. Choisir de grandes bacs , longueur 60 cm, largeur 30, hauteur 40, à poser au sol sur le balcon, à la place des jardinières balustrade, vous permet de réduire le mouillage, intervenant tous les trois jours. Là où ce n'est pas possible, essayez de choisir quand même de fleurir pour accrocher le plus grand possible . Vous pouvez évaluer ceux en forme de fer à cheval qui sont placés comme un "U" inversé sur les balustrades; ils ont un double espace et une plus grande profondeur. Intéressants sont ceux avec la réserve d'eau , c'est-à-dire une sorte de soucoupe intégrée où, sans être en contact avec le sol qui peut le réabsorber, mais toujours disponible pour les racines qui peuvent s'immerger et absorber directement.
Un sol toujours neuf
Le choix du terreau influencera également l'efficacité de notre mouillage. Ne cédez pas à la tentation de réutiliser celui qui reste de l'année dernière, non pas parce que la fertilité est épuisée mais plutôt parce que le composant organique, celui qui retient le plus l'eau, a été altéré et a perdu une grande partie de sa fonctionnalité. Achetez de la terre fraîche, riche en substance organique, douce et spongieuse. Ajoutez du sable pour faciliter le drainage mais aussi de la tourbe qui a une grande capacité à retenir l'eau puis la relâche lentement vers les racines. Dans tous les cas, évitez les terres cultivées ou argileuses qui rendent difficile le drainage et l'absorption. Rappelez-vous toujours que le sol pour un mouillage répété compact et lavé:ajoutez-en plus lorsque vous observez le niveau suffisamment bas pour laisser le collet des plantes découvert et avec vos doigts casser la croûte de surface pour favoriser une absorption plus uniforme de l'eau dans le substrat.
L'EAU
À quelle heure arroser
Pour réduire les chocs thermiques, mouillez-vous le soir après le coucher du soleil lorsque les pots sont à l'ombre depuis un certain temps et que le sol s'est refroidi ou tôt le matin . Évitez de vous mouiller aux heures les plus chaudes, mais si vous ne pouvez vraiment pas vous en passer, mouillez uniquement le pied de la plante sans affecter la végétation car les brûlures sur la végétation dues à l'effet lent exercé par les gouttes d'eau laissées, dans nos étés chauds, sont devenir une réalité.
Jamais froid
L'eau de pluie est la meilleure, mais pour beaucoup, elle n'est pas facile à collecter. Avant d'être distribuée, l' eau de l' aqueduc doit être laissée au repos pendant quelques minutes pour permettre au chlore introduit dans le réseau d'eau de s'évaporer. Bien que non agressif, le chlore exerce une légère action de destruction de la substance organique qui, cependant, se répète à chaque fois que les plantes sont mouillées. L'eau ne doit pas être trop froide et vous pouvez donc penser à la préparer le soirpour le distribuer le matin, ou vice versa. Ceux qui ont beaucoup de pots et doivent remplir plusieurs arrosoirs pourraient utiliser une eau avec une température de vingt degrés centigrades inférieure à celle du sol, causant des problèmes évidents au système racinaire qui, même s'il n'est pas compromis, voit sa fonctionnalité réduite. Dans le cas d' une eau très dure , elle affecte toute la vallée du Pô, une légère acidulation pour provoquer la précipitation de sels de calcium et de calcaire sur le fond de l' arrosoir peut également être utile pour les plantes peu acidogènes comme les hortensias cultivés en pot: il suffit de mettre une cuillère à soupe de vinaigre dans chaque litre d'eau .
Répartissez les arrosages
Les besoins en eau sont déterminés par un grand nombre de variables: température, exposition, échange et circulation d'air, type et volume du récipient, sol utilisé, caractéristiques des plantes cultivées, sensibilité de l'opérateur. Le secret est de mouiller suffisamment et jamais en excès car l'eau qui traverse le sol, s'arrête dans les soucoupes et déborde peut-être au-delà est toujours trop et a le défaut de laver les nutriments dans son passage rapide. La bonne technique consiste à diviser les contributions. Sur le plan opérationnel, si vous devez arroser une série de pots, vous commencez par donner un montant égal à ce que l'expérience nous a appris à être environ un tiers des besoins de tous les pots.À la fin de la rangée, nous recommençons à partir du premier et nous distribuons le deuxième tiers. De cette manière, l'eau peut pénétrer lentement et uniformément . Dans la troisième étape, je vais distribuer l'eau différemment d'une casserole à l'autre selon qu'il y a déjà une stagnation dans la soucoupe. Je devrais donner assez d'eau pour mouiller toute la terre contenue dans le pot, de la surface aux trous de drainage, en limitant autant que possible ce qui s'accumule en excès et qui sera réabsorbé par la plante en peu de temps, si nécessaire, ou elle restera stagnante et causera un danger de pourriture. Pour s'assurer que l'eau baigne tout le volume et pas seulement le point préférentiel où elle est distribuée, il est recommandé de la verser rapidement de manière à inonder l'espace entre le bord du pot et le sol, transformant le récipient en l'équivalent d'un bassin d'agrumes.
Soucoupe oui, soucoupe non
La soucoupe est toujours nécessaire pour ne pas répandre d'eau et ne pas causer de dommages, même juste de la saleté et des taches. Il peut provoquer une stagnation mais dans des récipients de grand volume cela peut être nécessaire car il permet de réabsorber une partie de l'eau qui s'est échappée du sol afin d'améliorer et d'uniformiser son hydratation. Il n'est absolument pas recommandé dans les plantes succulentes où il est bon que l'excès d'eau soit dispersé. Dans les balcons très ensoleillés, vous pouvez recourir au stratagème de soulever le pot de la soucoupe avec l'introduction d'une épaisseur pour que l'excès d'eau ne soit plus réabsorbé mais s'évaporer, pendant la journée, atténue l'action du soleil, créant une sorte de bulle d'humidité autour de la végétation.
Plantes résistantes à l'engorgement et plantes sensibles
Les plantes résistantes à une stagnation même prolongée dans la soucoupe sont pour la plupart des plantes à forte consommation d'eau qui aiment les substrats humides ou qui ne peuvent résister au soleil que si elles sont irriguées en continu et en grande abondance. Comme les hostas et les hortensias qui résistent au soleil du matin, même en été, jusqu'à dix-onze heures, seulement s'ils sont «noyés» régulièrement . Même les impatiens, s'ils sont placés au soleil, ne craignent pas l'eau de la soucoupe . Les géraniums sont plus sensibles même s'ils peuvent survivre à la stagnation sans problèmes tant qu'elle est de courte durée et qu'elle ne se répète pas après une courte période. Les soucis, surfinia, bidens et dipladenia sont plus sensibles. Laurier-rose très sensible, tous les agrumes et toutes les plantes succulentes
APRÈS TROIS JOURS D'ABSENCE: QUE FAIRE?
Si vous ne mouillez pas les plantes pendant deux ou trois jours à cause d'oubli ou d'engagements soudains, le balcon et les appuis de fenêtre se retrouvent dans un état misérable, avec les plantes toutes molles, à tel point que rien ne peut les soulever. Les légumes ont une résilience inattendue, à tel point qu'un simple mouillage pourrait suffire à les faire reprendre: en utilisant un peu de technique on améliorera le résultat. Ombrez immédiatement les plantes et mouillez-les avec de l'eau non froide , de préférence avec quelques sels (donc pas d'engrais), jusqu'à ce que l'eau commence à sortir du fond, récupérez l'eau de la soucoupe et versez-la sur le sol afin de bien l'humidifier sans toutefois à dépasser. Nous répétonsplusieurs fois et nous verrons que la capacité à retenir l'eau augmente progressivement car les fibres organiques gonflent et présentent une plus grande hygrophilie que lorsqu'elles sont complètement déshydratées. Nous ne sommes pas pressés et laissons aux plantes le temps d'absorber l'eau, de réhydrater les tissus pour restaurer cette turgescence cellulaire qui est le premier et le plus important élément de soutien des plantes herbacées. En même temps on vaporiseplantes à diminuer la température sur les limbes des feuilles afin de favoriser une nouvelle ouverture des stomates et de toute la chaîne photosynthétique. Si après une nuit ou une journée entière il n'y a aucun signe d'amélioration, les espoirs que la plante puisse récupérer sont très faibles, si la récupération est partielle, soutenez-la avec des accolades et des fixations temporaires, en la gardant à l'abri de la lumière directe du soleil mais dans une position lumineuse, humide avec régularité.
Le vase double
La technique du double vase était autrefois utilisée lorsque vous vous éloigniez de chez vous pendant assez longtemps et que vous ne saviez pas qui pouvait prendre soin des plantes, mais c'est aussi bien sur le balcon . Il vous faut un premier récipient, en matière plastique et sans trous de fond , il est rempli de tourbe légèrement pressée et le vrai pot en terre cuite est placé à l'intérieur . Avant de partir, la tourbe est imbibée, qui sera une sorte de cavité entre les deux pots de sorte que par "osmose", au fur et à mesure que le sol s'assèche à l'intérieur du pot, l'humidité sera rappelée à travers la paroi de terre poreuse.
Comment augmenter l'autonomie
Devez-vous vous absenter pendant un certain temps et ne disposez pas d'un système d'irrigation pour le balcon? Voici ce que vous pouvez faire sans recourir à des gels ou à des distributeurs de type flacon avec des bouchons en matériau poreux:
- ameublir le sol en surface pour arrêter la remontée capillaire,
- plongez le pot dans un seau d'eau jusqu'à ce qu'il ait fini d'émettre des bulles, gardez-le hors de l'eau incliné pour qu'il puisse drainer l'excès d'eau, dès qu'il arrête de tourner, remettez-le sur la soucoupe,
- ajoutez une couche d' écorce s'il y a de l'espace .
Les gros pots auront ainsi une autonomie de près d'une semaine.