Un cas particulier de responsabilité de l'administrateur

Qui est responsable d'une chute sur une grille sur le trottoir? Et si cela était mis en place pour assurer l'air et la lumière d'un atrium de copropriété?

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Qui est responsable d'une chute sur une grille sur le trottoir? Et si cela était mis en place pour assurer l'air et la lumière d'un atrium de copropriété?

Par une condamnation récente, la Cour suprême a affirmé la responsabilité conjointe de la copropriété et de la municipalité de compenser les dommages causés par le «glissement» sur une grille sur le trottoir. Dans cet épisode, la partie lésée a convoqué l'Autorité Municipale et la Copropriété car, suite à une chute sur une grille métallique sur le trottoir - installée sur un permis spécifique pour l'occupation du domaine public - dont l'utilité était celui de permettre une plus grande ventilation du puits d'un immeuble en copropriété nouvellement construit.

La motivation avec laquelle les juges ont tenu la copropriété responsable de l'indemnisation des dommages apparaît intéressante , quoique conjointement avec la municipalité .

Les juges ont rappelé que pour les obligations d'entretien de la Municipalité, organisme public propriétaire d'un chemin ouvert au transport en commun, elles s'étendent jusqu'aux trottoirs, qui font partie de la structure de la route, étant destinés au passage des piétons. En d'autres termes, la Cour a soutenu que, en général, la copropriété de l'immeuble d'en face n'est pas responsable des dommages découlant des trous existants sur le trottoir , qui n'est donc pas intéressée par la promotion aux fins de l'indemnisation connexe .

Mais que se passe-t-il si la grille sur laquelle la chute au sol a eu lieu appartient à la copropriété ? Tel que mentionné, dans le cas en question, la grille métallique avait été installée afin de fournir une meilleure ventilation à l'immeuble en copropriété. Les juges, partant de la considération que le critère d'attribution de la responsabilité des dommages causés à des sujets extérieurs par ce qui est en garde est celui de contrôler le bien de manière abstraite une source de danger peut être attribué à plusieurs sujets, tous deux ayant des pouvoirs de gestion sur le bien. Dans ce cas, il est vrai que la grille fait partie intégrante de la chaussée et, par conséquent, comme mentionné ci-dessus, détenue et supervisée par l'autorité municipale, mais en même temps il ne faut pas oublier qu'elle était destinée à assurer l'air et lumière dans l'atrium de la copropriété.

Par conséquent, l'utilisation efficace de la balustrade par la copropriété apparaît indéniable et la responsabilité de la garde pour tout dommage causé à des tiers est également indéniable. En fin de compte, affirme la Cour, la Municipalité ne s'est pas réservée, exclusivement, la garde de la grille, garde qui devait donc être considérée comme partagée avec la copropriété. Une solide responsabilité solidaire sera donc appliquée entre la Commune et la Copropriété en vertu des dispositions du Code civil selon lesquelles «chacun est responsable des dommages causés par les choses qu'il a en garde».