Les contribuables qui rénovent des logements et des parties communes de bâtiments résidentiels peuvent déduire une partie des dépenses engagées pour les travaux de l'impôt sur le revenu des personnes physiques (Irpef). Il s'agit de la prime de restructuration égale à 50% des dépenses engagées sur un montant maximum de 96 000 euros par lot.
Déduction fiscale pour restructuration
La déduction, étalée sur dix ans, est répartie entre tous les sujets qui ont participé à la dépense et qui y ont droit. Mais il y a de nombreux doutes sur lesquels nous sommes interrogés. Dans cet article, nous répondons à deux lecteurs différents qui nous ont posé des questions différentes mais similaires, en précisant encore une fois qui sont les sujets pouvant bénéficier de la déduction fiscale pour les travaux de rénovation des bâtiments.
Question de Michele F. Si je donne le grenier à ma fille et qu'elle le récupère et le rénove pour le transformer en maison, peut-elle profiter des allégements fiscaux (50/65%)?
Question de Vania M. Ma compagne et moi (nous ne sommes pas mariés) habitons dans un immeuble qui a subi une rénovation extraordinaire et que je suis le seul propriétaire. Pour les déductions, est-il exact que lui aussi puisse en profiter car, même s'il n'est pas un membre de la famille, il a le droit de vivre sur la propriété?Restructuration: qui a droit à la déduction fiscale
Comme indiqué dans le guide dédié à la restructuration sur le site internet de l'Agence des Revenus, la facilitation revient aux propriétaires des biens mais aussi aux titulaires de droits de jouissance réels / personnels sur les biens faisant l'objet des interventions et qui supportent les frais y afférents. Fondamentalement, c'est:
- propriétaires ou nus propriétaires
- titulaires d'un droit réel de jouissance (usufruit, usage, habitation ou surface)
- locataires ou emprunteurs
En outre, ils ont droit à la déduction, à condition qu'ils en supportent les frais et soient titulaires de virements bancaires et de factures:
- le membre de la famille cohabitant du propriétaire ou du titulaire du bien objet de l'intervention (le conjoint, les parents au troisième degré et les parents au deuxième degré)
- le conjoint distinct cessionnaire des biens au nom de l'autre conjoint
- le membre de l'union civile (loi n ° 76/2021, pour assurer la protection des droits découlant des unions civiles entre personnes de même sexe, assimile le lien juridique découlant du mariage à celui produit par les unions civiles)
- le concubin plus uxorio, ni propriétaire du bien faisant l'objet des interventions ni titulaire d'un contrat de prêt, pour les dépenses engagées à partir du 1er janvier 2022-2023.
Enfin, il est à noter que la déduction pour les interventions de valorisation des bâtiments ne peut être cumulée avec l'allégement fiscal prévu pour les mêmes interventions par les dispositions sur la requalification énergétique des bâtiments (déduction actuellement égale à 65%). Ainsi, dans l'hypothèse où les interventions réalisées relèveraient à la fois des concessions de requalification énergétique et de celles de rénovation de bâtiments, le contribuable ne pourra bénéficier que de l'un ou l'autre avantage pour les mêmes dépenses.