Négociation assistée, même pour les litiges dans la copropriété

Il existe plusieurs possibilités pour résoudre les différends entre copropriétés, toutes des alternatives au recours à un juge. Voyons ce qu'est la négociation assistée.

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Il existe plusieurs possibilités pour résoudre les différends entre copropriétés, toutes des alternatives au recours à un juge. Voyons ce qu'est la négociation assistée.

Pour trouver une solution aux conflits de copropriété, il n'y a pas que la médiation. Excluant toujours l'intervention du juge, il y a aussi la négociation assistée.

L'une est la négociation assistée , un accord entre les parties pour trouver une solution avec l'aide d'un ou plusieurs avocats, les «négociateurs». Les parties s'engagent à «coopérer de bonne foi et loyauté» et contresignent la décision prise à l'issue de la négociation (décret-loi 132/2021), ce qui équivaut à une peine.

La négociation est obligatoire dans certains cas, mais tout n'est pas toujours appliqué. Le processus a une durée maximale de 3 mois, qui peut être prolongée de 30 jours à la demande des deux parties.

Dans la procédure, l'avocat a le devoir déontologique d'informer de la possibilité d'utiliser l'accord de négociation assistée, avec l'interdiction toutefois de contester ultérieurement l'accord.

La contrepartie reçoit une invitation écrite à conclure un accord de négociation assistée, une invitation qui doit préciser le motif du litige et l'avertissement que la non-réponse ou son refus peut être apprécié par le juge aux fins des frais de justice, de responsabilité aggravée et exécution provisoire.

L'homologue, dans les trente jours suivant sa réception, peut refuser l'invitation, ne pas adhérer ou adhérer. Si l'invitation est refusée ou non acceptée dans ledit délai, la demande judiciaire doit être introduite dans le même délai (30 jours) à compter du refus, de la non-acceptation ou de la déclaration de non-accord certifiée par les avocats.

L'accord de négociation assistée, en plus de l'objet du litige, doit indiquer le délai convenu par les parties pour l'achèvement de la procédure. La convention constitue un titre exécutoire pour l'enregistrement d'une hypothèque judiciaire (inscription inscrite au registre immobilier suite à une condamnation).